Mieux vaut prévenir que guérir.
Ce vieil adage s'applique parfaitement au secret des affaires. Que la justice le protège n'est pas inutile en soi. C'était le sens du projet de loi d'Emmanuel Macron.
Mais pour un entrepreneur, saisir un tribunal peut s'avérer une très mauvaise affaire. Révélé, le pillage des données économiques est un désastreux signal de faiblesse. Voire d'incompétence. De quoi dégrader durablement l'image de l'entreprise, et inquiéter clients et fournisseurs. Qui ferait confiance à un partenaire incapable de protéger ses secrets ?
"La guerre, disait Clausewitz, c'est la politique continuée par d'autres moyens". La formule vaut aussi pour l'économie. Un patron y a rang de général. Il doit savoir que l'état de guerre y est permanent.
Et se préparer en conséquence. Déposer brevets, logo et marque, sécuriser système informatique et process industriels, s'assurer de la confidentialité de ses marges.
Ces efforts relèvent de l'intelligence économique. Le concept, d'origine anglo-saxonne, impose de prendre conscience de l'importance d'une découverte et de mettre en place les protections nécessaires.
De quoi éviter un autre écueil. Car si la loi punit l'obtention et l'usage des secrets des affaires, elle réprime aussi leur divulgation, permettant de s'attaquer aux lanceurs d'alerte qui se multiplient sur le Net. Mais s'y risquer serait apparaître en ennemi de la démocratie. Autant fermer boutique !
Ce vieil adage s'applique parfaitement au secret des affaires. Que la justice le protège n'est pas inutile en soi. C'était le sens du projet de loi d'Emmanuel Macron.
Mais pour un entrepreneur, saisir un tribunal peut s'avérer une très mauvaise affaire. Révélé, le pillage des données économiques est un désastreux signal de faiblesse. Voire d'incompétence. De quoi dégrader durablement l'image de l'entreprise, et inquiéter clients et fournisseurs. Qui ferait confiance à un partenaire incapable de protéger ses secrets ?
"La guerre, disait Clausewitz, c'est la politique continuée par d'autres moyens". La formule vaut aussi pour l'économie. Un patron y a rang de général. Il doit savoir que l'état de guerre y est permanent.
Et se préparer en conséquence. Déposer brevets, logo et marque, sécuriser système informatique et process industriels, s'assurer de la confidentialité de ses marges.
Ces efforts relèvent de l'intelligence économique. Le concept, d'origine anglo-saxonne, impose de prendre conscience de l'importance d'une découverte et de mettre en place les protections nécessaires.
De quoi éviter un autre écueil. Car si la loi punit l'obtention et l'usage des secrets des affaires, elle réprime aussi leur divulgation, permettant de s'attaquer aux lanceurs d'alerte qui se multiplient sur le Net. Mais s'y risquer serait apparaître en ennemi de la démocratie. Autant fermer boutique !