Une mauvaise image est difficile à faire oublier. Le pétrolier Total en sait quelque chose.
Entre marées noires spectaculaires, collaboration avec la junte birmane et soutien à la Russie de Poutine, il a cumulé les impacts négatifs.
Difficile de faire pire.
Entre marées noires spectaculaires, collaboration avec la junte birmane et soutien à la Russie de Poutine, il a cumulé les impacts négatifs.
Difficile de faire pire.
Mais même les causes les plus désespérées ne sont jamais totalement perdues.
Total l'a compris. Le groupe français a choisi le dernier forum de Davos pour rendre publique la mise en œuvre d'une série de mesures de protection sociale en faveur de l'ensemble des salariés de ses sous-traitants dans le monde. Avec obligation pour ces derniers de s'y conformer, sous peine de rupture de contrat.
L'industrie textile occidentale a déjà fait des annonces de ce type. Mais il s'agissait de contrer l'impact désastreux du travail d'enfants déscolarisés ou d'ouvriers devant décolorer des jeans à l'acide sans protections.
Total, lui, va plus loin. Il garantit une série de compensations financières inusitées dans nombre de pays (maladie, maternité...). De plus, il ne communique pas en réaction à une campagne de presse mauvaise pour son image, mais en initiative.
Si le moment retenu pour l'annoncer avait été plus intelligemment choisi (Davos n'a pas précisément la réputation d'un lieu où les préoccupations sociales priment), l'entreprise française aurait pu viser un prix d'excellence en communication totale !
Total l'a compris. Le groupe français a choisi le dernier forum de Davos pour rendre publique la mise en œuvre d'une série de mesures de protection sociale en faveur de l'ensemble des salariés de ses sous-traitants dans le monde. Avec obligation pour ces derniers de s'y conformer, sous peine de rupture de contrat.
L'industrie textile occidentale a déjà fait des annonces de ce type. Mais il s'agissait de contrer l'impact désastreux du travail d'enfants déscolarisés ou d'ouvriers devant décolorer des jeans à l'acide sans protections.
Total, lui, va plus loin. Il garantit une série de compensations financières inusitées dans nombre de pays (maladie, maternité...). De plus, il ne communique pas en réaction à une campagne de presse mauvaise pour son image, mais en initiative.
Si le moment retenu pour l'annoncer avait été plus intelligemment choisi (Davos n'a pas précisément la réputation d'un lieu où les préoccupations sociales priment), l'entreprise française aurait pu viser un prix d'excellence en communication totale !